Biographie












SIMON COURATIER
– Saxophoniste, flûtiste, machiniste, soundpainter, compositeur –

Il débute ses études musicales au Conservatoire d’Orléans, où il obtient un premier prix de musique de chambre,
puis un premier prix de saxophone et un premier prix de formation musicale.
Il poursuit son cursus à Jazz à Tours puis à Aubervilliers La Courneuve afin d’approfondir ses connaissances dans les domaines du jazz et des musiques improvisées. Depuis 2000, Simon Couratier enseigne le saxophone, dirige des
ateliers musicaux et anime des conférences dans divers organismes tels que les Conservatoires, les écoles de musique ou encore les écoles primaires.

Sa rencontre avec Vincent Lê Quang (professeur au CNSMD de Paris) lors d’une masterclass en 2004 à Tours est décisive. Il découvre le Soundpainting et se passionne pour ce langage. Walter Thompson (le créateur du Soundpainting) l’invite à participer au stage «Think-Tank» (réunion annuelle des soundpainters).
Ces différents séminaires lui permettent de voyager régulièrement partout dans le monde
(Suède, Etat-Unis, Belgique, Angleterre, Italie, Espagne,etc).Il encadre souvent des projets pédagogiques dans
des stages ou master class avec, comme public, des enfants, des adultes, des professeurs de musique, des enseignants, des étudiants, des harmonies, des chorales, des ateliers de jazz et musiques actuelles, etc.
Sa diversité musicale et sa polyvalence instrumentale l’invitent à jouer dans des groupes très diversifiés.

Avant tout musicien improvisateur, Simon Couratier joue du saxophone baryton dans le quatuor Machaut
(musique du XIV siècle mélangée à de l’improvisation contemporaine). Il est flûtiste et saxophoniste dans
le groupe Majnun (musique du monde). Son expérience dans le jazz et son goût pour les grosses formations orchestrales le poussent à jouer différents soufflants dans le big band OjazzO.
Attiré par la comédie et la rue, il est à l’origine du groupe NaughtyBrigitte.com et intègre la Compagnie du Coin
pour la création du nouveau spectacle de la Compagnie du Coin.
Il co-écrit et interprète la musique du spectacle A la Dérive (conte fantastique).
Sa passion pour la musique électronique l’amène à travailler en tant que machiniste
dans divers groupes. Membre fondateur et leader du groupe Paint Atonik, il crée le spectacle Homme-Machine
(ciné-concert atypique croisant arts numériques et Soundpainting). Il expérimente une musique entraînante au travers des groupes 4,5 G sur l’échelle de Richter et Bûche. Il est invité à plusieurs reprise à Munich pour créer la musique de la performance dansée Rush Hour. Dans Volga, il utilise la MAO (Musique Assistée par Ordinateur) pour revisiter les poèmes de Vladimir Maïakovski. Cette utilisation de l’ordinateur pour modifier les sons acoustiques en tant réel est le socle du duo improvisé Mise en boite (expérience sensorielle au casque).
Inspiré par la forme poétique japonaise traditionnelle des haïkus il créé avec Ale le duo Haïkus Numériques (performance musicale et visuelle dirigé par ordinateur).

 

 

 

 

 

 

 

 

 GEORGIA HADJAB

– Chanteuse, autrice, compositrice –

Georgia Hadjab a vu naître sa passion artistique dans les musiques actuelles, africaines et latines.

Depuis quelques années, elle s’oriente vers le jazz, les musiques improvisées et les créations pluridisciplinaires.

Elle s’est formée auprès de différents professeurs de chant dont Allan Wright, puis au CRD de Blois – parcours DEM Musiques Actuelles – et a suivi le ‘cursus professionnel intensif Jazz’ de l’école Jazz à Tours. Parallèlement à son parcours professionnalisant de musicienne, elle a une pratique régulière du théâtre, des danses hip hop, africaines et contemporaines au sein de différentes compagnies. Elle se professionnalise à l’âge de 21 ans et enseigne la technique vocale depuis 2009 en écoles de musiques actuelles dans le loiret. Elle tourne plusieurs années en France notamment avec le groupe de Gospel ‘Soul Voices’.

Elle fonde différentes formations dont les groupes ‘A Kind Of Colour’ puis ‘Zinnya dans lequel elle est auteure compositrice et arrangeuse.

En 2015, l’album ‘Spontanéité’ sera produit et distribué par ‘L’Autre Distribution’ et bénéficiera d’une visibilité nationale.

Elle participe à de nombreuses créations, brisant les frontières entres les styles et les genres comme ‘Voix de Femmes’ (projet mêlant arabe, peul, wolof, russe et français) ou d’autres plus expérimentaux telle qu’une création autour de chants grégoriens, arabes, du jazz et des musiques électroniques avec entre autre Cyril Parmentier et Nicolas Vicquenault. Elle participe également à des projets pédagogiques tel que le ‘Récré Jazz’ : une initiation au monde et la musique Jazz proposée lors de Festivals.

En 2017, elle écrit un titre pour l’album du pianiste Yacine Malek dans lequel il s’entoure de musiciens tels que Karim Ziad et Michel Alibo et elle propose, pour la clôture du Festival de Jazz d’Orléans 2018, un hommage à l’artiste Joni Mitchell dans une version Jazz moderne avec le quintet ‘Mazij’ composé de Baptiste Dubreuil, Nicolas Burgevin, Samuel Haubois et Thibaut Lurton.

En 2019, avec le bassiste Julio Rak, elle accompagne l’artiste Charles Kely dans son projet Jazz et musiques malgaches (diffusion nationale).

Elle crée ‘Tanafas‘ – à la demande de Gérard Bedu pour le festival ‘Jazz au Moulin'(45) – un nouveau répertoire « fusion ethnique » autour des musiques nord et ouest africaines avec les musiciens Adrien Chennebault, Reda Chami et Olivier Poulot.

En 2021, soutenue par la Région Centre Val de Loire, la DRAC, les Villes d’Orléans et St Pierre des Corps et des lieux culturels tels que l’Abbaye de Noirlac (18) et La Pratique (36), elle crée le spectacle ‘Chante pour lui‘ aux côtés de Simon Couratier, Fred Ferrand, Alessandro Vuilllemerin et Johanna Levy. Cette création est un spectacle poétique autour de l’oeuvre du poète palestininen Mahmoud Darwich qui allie musique, mouvement et art visuel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FRED FERRAND
– Accordéoniste, compositeur –

 

 

Fred Ferrand

débute l’accordéon chromatique dans l’école de musique de Nemours (77) et s’initie aux répertoires musette et classique. Aiguillé quelques années plus tard vers Thierry Bretonnet, il découvre une musique plus moderne, jazz, swing. De 2002 à 2007, il continue sa pratique de l’instrument et s’initie à l’improvisation,

alors qu’il mène en parallèle ses études aux Beaux Arts d’Orléans. Durant ces années, il marie différentes disciplines et va obtenir son diplôme de fin d’étude avec « Passer la ligne » ; un spectacle pour un comédien, une danseuse
et sept musiciens, qu’il met en scène, et dont il écrit la musique.
C’est également l’époque de Karmalouch Orchestra, groupe de jazz manouche,
avec lequel il prend de l’aisancesur scène et pour lequel il compose quelques musiques.

Son implication dans des groupes très différents développe un style riche, aux multiples facettes. Improvisateur
dans le groupe de musique tsigane Dzaw Dzaw, co-arrangeur et musicien dans le spectacle de cabaret « Chansons dégénérées » dans lequel il accompagne Jérôme Marin en compagnie d’Angèle Leroy, sur des musiques
de Kurt Weil ; il participe à la création de la Scène Nationale d’Orléans « Sous l’Ombrelle », spectacle de danse contemporaine et de chanson avec notamment François Chaignaud et Jérôme Marin.

Compositeur dans le groupe « Albert Tandem », fondé en 2010, dans lequel il accompagne le parolier Arnaud Roi, Muriel Blondeau et Laure Borettaz. Suivent « Cabaret Berlin » de Jérôme Marin en 2011, « Le septième conte », spectacle pour enfants écrit et mis en scène par Manouchka Recoché et pour lequel il compose et joue sur scène.
Il fonde le Fantasy Orkestra, octet de bal plus ou moins musette et loufoque.
Il tourne depuis 4 ans dans le spectacle de théâtre d’objet « La balle rouge » et accompagne Aimée Leballeur et Valérian Renault dans « Jean Yanne, Bach to twist » et dans « Damedom ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ALE
– Créateur lumières et vidéo –

 

 

Il a travaillé aux côtés d’Eugène Green (Correspondances, Prix du public
au festival de Locarno 2007) en tant qu’assistant-réalisateur puis fondé avec Élise Truchard la compagnie Petite Nature. Il a ainsi co-écrit et co-mis en scène les spectacles de la compagnie pour lesquels il a également signé les scénographies et les lumières
(sauf Le Temps du Monde fini, lumières de Franck Thévenon). Alessandro est passionné d’informatique et d’électronique et depuis 2013 ses installations participent à plusieurs expositions d’art numérique (XUL ville d’Orléans 2014, Nuits Blanches de Paris 2015,
Rencontres du numérique de la région Centre Val de Loire 2016).

Parallèlement à cela il crée les lumières de plusieurs spectacle pour des
compagnies théâtrales (Théâtre de l’Argile, mes Christophe Cochard,
Aurachrome, Théâtre mes Bastien Crinon) pour des concerts et des musées.
Il collabore également avec le musicien Simon Couratier pour l’Homme Machine (2015)
et la récente création Haikus Numériques.

 

 

JOHANNA LEVY

– Chorégraphe –

 

Johanna Levy est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Lyon

et formée à l’école de Maurice Béjart en Suisse. Elle est titulaire d’une maîtrise
en Art du Spectacle à Paris 8. Elle s’installe à Londres où elle danse pour différentes
compagnies comme Ijad dance Company, The Institute for Crazy Dancing, Lucy
Suggate. Elle tourne 8 ans à l’international avec la compagnie américaine basée à
New York et Berlin, Troika Ranch, et rencontre la vidéaste Ruth Sergel qui écrit un
duo pour elle et Luigi Coppola: Alchemy of Light. De retour en France, Johanna
enrichit son parcours d’interprète avec de nombreuses rencontres alliant le cirque,
la danse et le théâtre.

La Compagnie Ten se crée quand La Ferme du Buisson l’accueille en résidence
et co-produit sa première pièce Hotel Mind en décembre 2008.
Depuis, la compagnie s’inscrit dans le paysage de l’émergence chorégraphique
et se régale à trouver son identité et son originalité.

Le parcours de la chorégraphe Johanna Levy a été influencé par la musique
et le théâtre qui sont très présents dans ses créations où elle explore les états physiques
et émotionnels qui se déploient autour d’une situation particulière.
Le travail défend une écriture à la lisière de la danse et du théâtre avec une forte influence
cinématographique. Nous retrouvons des situations simples où les corps vont exister
tels des personnages, jusqu’à ce que la danse émerge et que le mouvement parle